Il y va, moi aussi.

Pleine de bonnes résolution en arrivant ici [en face de chez moi], je me suis dit "allez ma patate [j'aime me mettre en valeur], t'arrives, tu bosses." Seulement l'ordi m'appelait, ce genre de petit miaulement "élééééé, viens me voiiiir, je me sens seuuul et j'ai peur du noir [ça rime]" qui vous fait pitié, et auquel vous ne résistez pas. Voilà comment je me retrouve à faire un article brumeux. Au royaume d'"Alcool-à-gogo-land", l'élite est reine. Et puis il est connecté et me remonte le moral à sa façon. Je pourrais rester des heures à regarder l'écran de conversation et en dessous "M. X [comme si j'allai vous révéler son identité] est en train de composer un message". Balayé par une aile de papillon. J'ai froid, vais chercher un pull, ce qui ne change rien, j'ai toujours froid. Ce soir j'ai lu "Babar et se fille Isabelle". C'est une rebelle qui dit pas où elle va et qui rentre en Deltaplane [la voiture est en panne]. Trop la classe. La princesse charmante. Le dulciné. Son pseudo est chou-trognon. Ça doit bien faire une semaine qu'il l'a mais je viens seulement de le lire et je sais bien qu'on dit que c'est un con mais moi j'l'aime bien. En toute sincérité et entre nous, tout ça me les brise menues. J'ai envie que ça soit l'hiver avec tout plein d'illuminations, rentrer du lycée dans la nuit et le froid. Je suis toute chose. Sauter une ligne, point d'interrogation. Je m'arrache [les cheveux].